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NOCES HELVIENNES
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D’un fier sommet, un matin solitaire,
Quand le soleil perçait à l’horizon
J’ai découvert la beauté de la terre
Qui s’éveillait sous un gerbier sans jonc
Les près, les monts, dans une féérie
Se panachaient et de pourpre et de roux
Ainsi j’ai vu, dans sa splendeur, l’Helvie
Au nom si doux
Qu’on aime encor chez nous.En descendant du géant belvédère
J’ai visité d’Orgnac à Ventadour
Et de Crussol, aux lacs, aux vieux cratères
Le fier pays où j’avais vu le jour.
Voilà pourquoi mon âme s’extasie
Dans l’ambroisie des sapins et de houx
Au nom si doux
Qu’on aime encor chez nous.Fidèle au sol où dorment nos ancêtres,
J’entends toujours l’harmonieuse voix
Des fleurs, des bois et des muses champêtres
Tout imprégné d’un parfum d’autrefois
Comme le nom d’une mère chérie
Je garde au cœur avec un soin jaloux
Celle qui fut notre aïeule ; l’Helvie
Au nom si doux
Qu’on aime encor chez nous.Octave ROUYET, poète ardéchois
Poème de Octave ROUYET (Né à Meyres, décédé au Cheylard)
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