•  Le Sentier de Neige - Anne VILLENEUVE

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    L’hiver blanchit le dur chemin Tes jours aux méchants sont en proie. La bise mord ta douce main ; La haine souffle sur ta joie.La neige emplit le noir sillon. La lumière est diminuée… Ferme ta porte à l’aquilon ! Ferme ta vitre à la nuée !

    Et puis laisse ton coeur ouvert ! Le coeur, c’est la sainte fenêtre. Le soleil de brume est couvert ; Mais Dieu va rayonner peut-être !Doute du bonheur, fruit mortel ; Doute de l’homme plein d’envie ; Doute du prêtre et de l’autel ; Mais crois à l’amour, ô ma vie !

    Crois à l’amour, toujours entier, Toujours brillant sous tous les voiles ! A l’amour, tison du foyer ! A l’amour, rayon des étoiles !Aime, et ne désespère pas. Dans ton âme, où parfois je passe, Où mes vers chuchotent tout bas, Laisse chaque chose à sa place.

    La fidélité sans ennui, La paix des vertus élevées, Et l’indulgence pour autrui, Eponge des fautes lavées.Dans ta pensée où tout est beau, Que rien ne tombe ou ne recule. Fais de ton amour ton flambeau. On s’éclaire de ce qui brûle.

    A ces démons d’inimitié Oppose ta douceur sereine, Et reverse leur en pitié Tout ce qu’ils t’ont vomi de haine. La haine, c’est l’hiver du coeur. Plains-les ! mais garde ton courage. Garde ton sourire vainqueur ; Bel arc-en-ciel, sors de l’orage !

    Garde ton amour éternel.
    L’hiver, l’astre éteint-il sa flamme ?
    Dieu ne retire rien du ciel ;
    Ne retire rien de ton âme !

    Il fait froid

    Les contemplations, 1856

    Victor Hugo

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  • Clin d'oeil à Véro et Jack

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    TRÊVE FORESTIÈRE

    TRÊVE FORESTIÈRETRÊVE FORESTIÈRE

    TRÊVE FORESTIÈRE

    TRÊVE FORESTIÈRETRÊVE FORESTIÈRE

    TRÊVE FORESTIÈRE

    TRÊVE FORESTIÈRETRÊVE FORESTIÈRE

    TRÊVE FORESTIÈRE

    TRÊVE FORESTIÈRETRÊVE FORESTIÈRETRÊVE FORESTIÈRETRÊVE FORESTIÈRE

    TRÊVE FORESTIÈRETRÊVE FORESTIÈRETRÊVE FORESTIÈRETRÊVE FORESTIÈRE

    TRÊVE FORESTIÈRE

    Chanson d'Automne - William SHELLER

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  • ↑ Clic pour la musique - ↓ Clic pour agrandir la photo Quatre amis qui font la ronde Quatre amis mènent le monde Quatre amis tournent en rond Ce sont les quatre saisons Quatre mis qui nous dérangent Ce que l'un fait l'autre le change Quand on s'est habitué Ils viennent tout chambouler

    Pousse toi pousse toi Je te dis que c'est à moi Pousse toi pousse toi Ne reste pas là Pousse toi pousse toi Je te dis que c'est à moi Pousse toi pousse toi Ne reste pas là

    Hiver tout couvert de givre J'en ai assez de te suivre Hâte toi de détaler Ou j'aurais les pieds gelés Les prairies de pâquerettes N'osent pas montrer leurs têtes Allez tout le monde attend Que je vienne moi printemps

    Pousse toi pousse toi Je te dis que c'est à moi Pousse toi pousse toi Ne reste pas là Pousse toi pousse toi Je te dis que c'est à moi Pousse toi pousse toi Ne reste pas là

    Printemps tu en as de bonnes Tandis que tu fanfaronne Tu nous couvre de bourgeons Dans les fleurs nous pataugeons Avant que tu te reposes Je dois retenir mes roses Et ne pas mûrir mes bleus Quel supplice pour l'été

    Pousse toi pousse toi Je te dis que c'est à moi Pousse toi pousse toi Ne reste pas là Pousse toi pousse toi Je te dis que c'est à moi Pousse toi pousse toi Ne reste pas là

    Été toi qui te prélasse Quand vas tu laisser la place Ton soleil nous engourdit Sous le sucre de tes fruits Ta chaleur est monotone Tout le monde attend l'automne Pour aller aux champignons Et voir si le vin est bon

    Pousse toi pousse toi Je te dis que c'est à moi Pousse toi pousse toi Ne reste pas là Pousse toi pousse toi Je te dis que c'est à moi Pousse toi pousse toi Ne reste pas là

    Automne bien que tu veuilles Longtemps te couvrir de feuille Tu ne peux les retenir Déjà tu les vois jaunir Il faut qu'avec mes orages Je fasse un peu le ménage Qu'il n'y est plus rien de vert Car j'arrive moi l'hiver

    Pousse toi pousse toi Je te dis que c'est à moi Pousse toi pousse toi Ne reste pas là Pousse toi pousse toi Je te dis que c'est à moi Pousse toi pousse toi Ne reste pas là

    Quatre amis qui font la ronde Quatre amis mènent le monde Quatre amis tournent en rond Ce sont les quatre saisons Quatre mis qui nous dérangent Ce que l'un fait l'autre le change Quand on s'est habitué Ils viennent tout chambouler

    Pousse toi pousse toi Je te dis que c'est à moi Pousse toi pousse toi Ne reste pas là Pousse toi pousse toi Je te dis que c'est à moi Pousse toi pousse toi Ne reste pas là

     

    Texte de Anne SYLVESTRE "Pousse-toi, pousse-toi"

    Musique "les Territoires Inaccessibles"' de Bruno COULAIS (les Saisons)

    l'Expo Photo d'octobre 2019 SAISONS

    SAISONS

    SAISONS

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  • PIRATESWORLD

    ↑ Clic pour la musique - ↓ Clic pour agrandir la photo Yo ho ! Yo ho ! Vive la piraterie ! On pique, on saccage, On monte à l'abordage ! Buvons mes amis, Yo ho !

    Yo ho ! yo ho ! Nous sommes des fripouilles, Qui pillent et qui dépouillent ! Buvons mes amis, yo ho !

    Yo ho ! Yo ho ! Vive la piraterie ! On carrote, on escroque, On craque les coques ! Buvons mes amis, Yo ho !

    Yo ho ! yo ho ! Remplissons nos tables, Allez vidons les calles ! Buvons mes amis, yo ho !

    Yo ho ! Yo ho ! Vive la piraterie ! On brûle, on allume, On flambe et on fume ! Buvons mes amis, Yo ho !

    Yo ho ! yo ho ! On pille les villes, Et puis on les grille ! Buvons mes amis, yo ho !

    Yo ho ! Yo ho ! Nous sommes des canailles, Des vrais, de la racaille ! Buvons mes amis, Yo ho !

    Yo ho ! yo ho ! Et nos chers parents Sont fiers de leurs enfants ! Buvons mes amis, yo ho ! Yo ho !

    Yo ho ! Yo ho ! Vive la piraterie ! On pique, on saccage, On monte à l'abordage ! Buvons mes amis, yo ho !

    Yo ho ! Yo ho ! Nous sommes des fripouilles Qui pillent et qui dépouillent ! Buvons mes amis, yo ho !

    Yo ho ! Yo ho ! Vive la piraterie ! On pique, on saccage, On monte à l'abordage ! Buvons mes amis, Yo ho !

    Yo ho ! yo ho ! Nous sommes des fripouilles, Qui pillent et qui dépouillent ! Buvons mes amis, yo ho !

    Yo ho ! Yo ho ! Vive la piraterie ! On carrote, on escroque, On craque les coques ! Buvons mes amis, Yo ho !

    Yo ho ! yo ho ! Remplissons nos tables, Allez vidons les calles ! Buvons mes amis, yo ho !

    Yo ho ! Yo ho ! Vive la piraterie ! On brûle, on allume, On flambe et on fume ! Buvons mes amis, Yo ho !

    Yo ho ! Yo ho ! VIVE LA PIRATERIE !

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    Dans la cour du vieux presbytère D’un très vieux village en Provence

    Gît un très très très vieux tacot :

    J’emploie toujours les mêmes mots Mais c’est vrai que tout est très vieux

    Dans ce coin gris où nos aïeux

    Ne seraient pas dépaysés - Si un jour ils s’en revenaient !

    Le curé est vieux lui aussi :

    Personne n’a jamais compris - Qu’il porte encor une soutane !

    Parfois il fume une Gitane

    En se cachant des quelques âmes   – Surtout de vénérables dames –

    Fréquentant encor son église.

    Sa petite vie semble grise - Quand ils vont sa voiture et lui

    Dans la fumée et dans le bruit.

    On craint toujours qu’ils ne s’écroulent - Sur la route près de Théoule.

    Mais ce n’est pas ce que l’on croit :

    Dans sa guimbarde de guingois - Le vieux curé chante à tue-tête

    Tant sa vieille âme est à la fête !

    Il est le plus heureux des hommes - Et sa vieille voiture embaume

    Car il sent bon la sainteté. - Et pour lui chanter, c’est prier …

    Le tacot 

    de Vette de FONCLARE

    Remerciements à Elo & Flo, à Sophie G et à GPA

     

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    TRANSPARENCE

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    Participation au concours photo sur la faune et la flore en zone humide

    lors de la fête des canaux le 16/06/2019

    Les CANAUX DE VALENCE sur Facebook

    Au FIL de l'EAU

    PLAN des CANAUX 

     190214 Parc Paule DEVIVAISE

    190214 Allée Adolphe PEGOUD

    190214 Allée Adolphe PEGOUD

    190214 Allée Adolphe PEGOUD

    190214 Allée Adolphe PEGOUD

    190214 Allée Adolphe PEGOUD

    190321 Chemin du RUISSEAU

    Les photos primées

    Remise des prix

    Avec mes remerciements à Mireille,

    à Christiane, Régine, et toute l'équipe de AU FIL DE L'EAU

    à Nicolas DEVAL et aux photographes/juges

    à Nicolas DARAGON, maire de Valence

     

    Les Photos seront exposées à la salle des Clercs à Valence du 30 septembre au 6 octobre 2019

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    Love is here to stay - MANHATTAN 

    Clin d'oeil à Dany

    Une place minime et quelques rues, Avec un Christ au carrefour ; Et l’Escaut gris et puis la tour Qui se mire, parmi les eaux bourrues ;

    Et le quartier du Dam, misérable et lépreux, Jeté comme au hasard vers les prairies ; Et près du cimetière aux buis nombreux, La chapelle vouée à la Vierge Marie,

    Par un marin qui s’en revint On ne sait quand Des Bermudes ou de Ceylan ; Tel est – je m’en souviens après combien d’années -

    Le village de Saint-Amand Où je suis né. C’est là que je vécus mon enfance angoissée, Parmi les gens de peine et de métier,

    Corroyeurs, forgerons, calfats et charpentiers, Avec le fleuve immense au bout de ma pensée. Les jours de franc soleil et de belle saison, Aux fenêtres de ma maison

    Je regardais passer et luire La voile au vent des beaux navires. J’étais l’ami de l’horloger et du charron Et du vannier et du marchand de cordes.

    J’étais un vaurien doux : toute la horde Des va-nu-pieds m’appelaient par mon nom ; Et les mois d’or et de fruits rouges J’allais, le soir venu, de bouge en bouge,

    Chercher l’un d’eux pour m’en aller, Avec son aide, à pas légers, Voler Dans les vergers.

    Jean Til, le vieux sonneur de messe, Pour me complaire un peu m’amenait voir, L’été, avant que ne tombât le soir, Le gros bourdon qui sonnait les kermesses.

    Je m’appuyais sur des planchers légers, Je m’accrochais aux pliantes échelles, Je faisais fuir de leurs nids clairs les hirondelles J’avais grand’peur, mais j’adorais ce court danger

    D’être si haut Sans trop savoir comment descendre. Aux doigts collaient la poussière et la cendre, De vieux plâtras pendaient comme autant de lambeaux,

    J’eusse voulu monter, monter, jusques au faîte, Où nichaient les hiboux, où pleuraient les chouettes, Pour voir, au bout des grand’routes et leurs sillages, Avec leurs croix et leurs coqs lourds,

    Les autres tours, Les tours, Là-bas, des plus lointains villages. J’avais l’orgueil de mon clocher

    Et les querelles étaient chaudes, Les jours de foire ou de marché, Quand ceux d’Opdorp ou de Baesrode Vantaient trop hardiment le leur.

    Le mien m’était un champion de pierre Carrant si largement sa force et sa valeur, Dans la lumière, Que nul sans m’insulter ne le pouvait narguer.

    J’eusse voulu l’instituer Maître suprême et roi de ma contrée. Aussi de quelle angoisse et de quelle douleur, Mon âme en deuil fut atterrée,

    La nuit queje le vis tout ruisselant de feux S’affaisser mort, dans l’ancien cimetière, Le front fendu par le milieu, A coup d’éclairs et de tonnerres.

    Il lui fallut trois ans pour ressurgir au jour ! Trois ans pour se dresser vainqueur de sa ruine ! Trois ans que je gardai, dans ma poitrine, La blessure portée à mon naïf amour !

    Emile VERHAEREN

    1855 - 1916

    Mon Village - Toute la Flandre (1904-1911)

     

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    Sortant de sa cachette    La timide violette

    Petite fée des bois    Dans sa robe de soie,

    Fait frissonner au vent    Son petit cœur safran.

    Elle se tient perchée

    Son éperon dressé    Sur sa tige gracile

    Aux formes volubiles,

    Ses feuilles dentelées    En cœur lancéolé.

    La rosée du matin

    Illumine son teint,    Un parfum délicat

    Imprègne son aura

    Qui laisse diffuser Sa fragrance fruitée.

    Elle est fleur des amants

    Depuis la nuit des temps,    Elle est l'âme divine

    Des amours clandestines

    Posée entre deux pages    Par la belle trop sage.

    Violettes Éternelles

    Alphonse BLAISE

     

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    Clin d'oeil à Sandra et à Phane

    UN PRINTEMPS, NAGUÈRE

    UN PRINTEMPS, NAGUÈRE

    UN PRINTEMPS, NAGUÈRE

    UN PRINTEMPS, NAGUÈRE

    UN PRINTEMPS, NAGUÈRE

    UN PRINTEMPS, NAGUÈRE

    UN PRINTEMPS, NAGUÈRE

    UN PRINTEMPS, NAGUÈRE

    UN PRINTEMPS, NAGUÈRE

    UN PRINTEMPS, NAGUÈRE

    UN PRINTEMPS, NAGUÈRE

    UN PRINTEMPS, NAGUÈRE

    UN PRINTEMPS, NAGUÈRE

    UN PRINTEMPS, NAGUÈRE

    UN PRINTEMPS, NAGUÈRE

     

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  • Bollénoises, Bollénois,

    Merci pour l'accueil que vous m'avez réservé

    Merci à vous, Christiane, et à votre équipe

    Merci à toi, Sandra, Quelle belle aventure nous aurons eu 

    yes cool yes

    Clin d'oeil à Sandra

     

    http://www.foyer-rural-saint-blaise.fr/le-foyer-de-saint-blaise.html

    BOLLENE - SAINT BLAISE - Expo MARS 2019

    BOLLENE - SAINT BLAISE - Expo MARS 2019

    BOLLENE - SAINT BLAISE - Expo MARS 2019

    BOLLENE - SAINT BLAISE - Expo MARS 2019

    BOLLENE - SAINT BLAISE - Expo MARS 2019BOLLENE - SAINT BLAISE - Expo MARS 2019URBEX TURRIS FORTISSIMA - Expo MARS 2019

     

    BOLLENE - SAINT BLAISE - Expo MARS 2019

    http://www.mondragon-plus.com/Saint_Blaise19_03.htm

    BOLLENE - SAINT BLAISE - Expo MARS 2019

     

     

     

    URBEX TURRIS FORTISSIMA 

    IL FUT UN TEMPS

     

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    L'Île de RAB

    L'Île de RAB

    L'Île de RAB

    L'Île de RAB

    L'Île de RAB

    L'Île de RAB

    L'Île de RAB

    L'Île de RAB

    L'Île de RAB

    L'Île de RAB

    L'Île de RAB

    L'Île de RAB

    L'Île de RAB

    L'Île de RAB

    L'Île de RAB

    L'Île de RAB

    L'Île de RAB

    L'Île de RAB

    L'Île de RAB

    L'Île de RAB

    L'Île de RAB

    L'Île de RAB

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    ↑ Clic pour la musique - ↓ Clic pour agrandir la photo   L'EAU dans tous ses ETATS

    L'EAU dans tous ses ETATS

    L'EAU dans tous ses ETATS

    L'EAU dans tous ses ETATS

    L'EAU dans tous ses ETATS

    L'EAU dans tous ses ETATS

    L'EAU dans tous ses ETATS

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    Clin d'oeil à Jo K. de Zagreb

    JUTRO

    Les LACS DE PLITVICE

    Svitaše. Još bi tama u lugu.

    L’aube. Dans la forêt, l’obscurité, encore. 

     

    Les LACS DE PLITVICE

     Pan se ukaza s omašnim mijehom,

    Pan arriva avec une immense jarre, 

    Les LACS DE PLITVICE

     

     On stupi na čistac po jasiku tanku

    Se posa sous un frêle tremble

    Les LACS DE PLITVICE 

    I tu se oglasi smijehom.

    Et s’annonça en riant. 

     

    Les LACS DE PLITVICE*

    Plahe su sjene došle iz tame

    Les ombres quittant peu à peu l’obscurité

     

    Les LACS DE PLITVICE 

    I plesat stale na zelenoj travi.


    Se mirent à danser sur l’herbe verte.


     

    Les LACS DE PLITVICE 

    Bile su dvije plavojke nimfe


    Deux nymphes blondes s’y trouvaient


    Les LACS DE PLITVICE 

    S bijelimi vijenci na glavi…


    Avec des blanches ailes sur la tête …


     

    Les LACS DE PLITVICE*

    A svitaše jutro. Rosa je pala,

    Vint la lumière du matin. La rosée tomba,

    Les LACS DE PLITVICE 

    Pa se u krupnih kapljah blista.

    En de majestueuses gouttes scintillantes.

    Les LACS DE PLITVICE 

    Sja jutarnja zvijezda. Dršće i trepti

    Une étoile du matin brilla. Tressaillaient et frémissaient

    Les LACS DE PLITVICE 

    Jasika širokog lista.

    Les feuilles du tremble.

    Les LACS DE PLITVICE*

    Pod jasikom ljupko žamore dude

    Sous les branchages, entraînante et joyeuse


    Les LACS DE PLITVICE 

    A igra kolo naoko Pana.

    La ronde tournoyait autour de Pan.

     

    Les LACS DE PLITVICE 

    A šumi lug — to ide vjetar

    Et la forêt frémit – puis le vent

     

    Les LACS DE PLITVICE

     

    O prvom osvitu dana…  

     

    Qui surgit aux premières heures de la journée …

     

    Les LACS DE PLITVICE 

    Les LACS DE PLITVICE 

    Les LACS DE PLITVICE

    Les LACS DE PLITVICE

    Les LACS DE PLITVICE

    Les LACS DE PLITVICE

    Les LACS DE PLITVICE

    Les LACS DE PLITVICE 

    Vladimir Vidrić

     

    Pour en savoir plus : WIKIPEDIA

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    Le bal champêtre est sous la tente.

    On prend en vain des airs moqueurs ;

    Toute une musique flottante

    Passe des oreilles aux coeurs.

    On entre, on fait cette débauche

    De voir danser en plein midi

    Près d'une Madelon point gauche

    Un Gros-Pierre point engourdi.

    On regarde les marrons frire ;

    La bière mousse, et les plateaux

    Offrent aux dents pleines de rire

    Des mosaïques de gâteaux.

    Le soir on va dîner sur l'herbe ;

    On est gai, content, berger, roi,

    Et, sans savoir comment, superbe,

    Et tendre, sans savoir pourquoi.

    Feuilles vertes et nappes blanches ;

    Le couchant met le bois en feu ;

    La joie ouvre ses ailes franches :

    Comme le ciel immense est bleu !

    La CITE BLANCHE

    Découvrir la Cité Blanche : ICI

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    Cette année, le Comité des Fêtes de Etoile nous propose pour le 41e carnaval : 

    CARNAVAL ETOILE 2018

     

    ET C EST PARTI MON KIKI !

    CARNAVAL ETOILE 2018

    CARNAVAL ETOILE 2018

    CARNAVAL ETOILE 2018

    CARNAVAL ETOILE 2018

    CARNAVAL ETOILE 2018

    CARNAVAL ETOILE 2018

    CARNAVAL ETOILE 2018

    CARNAVAL ETOILE 2018

    CARNAVAL ETOILE 2018

    CARNAVAL ETOILE 2018

    CARNAVAL ETOILE 2018

    CARNAVAL ETOILE 2018

    CARNAVAL ETOILE 2018

    CARNAVAL ETOILE 2018

    CARNAVAL ETOILE 2018

    CARNAVAL ETOILE 2018

    CARNAVAL ETOILE 2018

    CARNAVAL ETOILE 2018

    CARNAVAL ETOILE 2018

     

     

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    La petite rivière, bleue Si peu que le ciel ait d'azur,

    D'ici fait encore une lieue, Puis verse au fleuve son flot pur.

    Plus grande, elle serait moins douce, Elle n'aurait pas la lenteur

    Qui dans les herbes mène et pousse Son cours délicat et chanteur.

    Elle n'aurait pas de prairies Plus vertes si près de la main,

    Non plus que ces berges fleuries Où marque à peine le chemin.

    Ni le silence si paisible, Ni parmi les plantes des eaux

    L'étroit chenal presque invisible Entre les joncs et les roseaux.

    Et le moulin qui sort des branches N'aurait pas à bruire ailleurs

    Plus d'eau dans ses palettes blanches, Ni plus de mousses et de fleurs.

    La petite rivière est gaie Ou mélancolique, suivant

    Qu'un oiseau chante dans la haie Ou qu'il pleut et qu'il fait du vent.

    Selon l'heure, joyeuse ou triste, Couleur du soir ou du matin,

    Comme une charmeuse elle insiste, Lorsque l'œil la perd au lointain,

    Derrière le saule incolore Ou le vert des grands peupliers,

    A montrer une fois encore Ses caprices inoubliés.

    La petite rivière

    Albert Mérat (1840-1909)

     Le Parnasse contemporain, III (1876).

     

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    le petit JARDIN d'EDEN

    Un seul oiseau en cage et la liberté est en deuil !

    le petit JARDIN d'EDEN

     

    Fais gaffe, Gandor... ou j'appelle la buse pour te manger !

    le petit JARDIN d'EDEN

    le petit JARDIN d'EDEN

    le petit JARDIN d'EDEN

    le petit JARDIN d'EDEN

    le petit JARDIN d'EDEN

    le petit JARDIN d'EDEN

    Pas touche, Minouche

    le petit JARDIN d'EDEN

     

     

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    Serenissima 

    Dans Venise la rouge,
    Pas un bateau qui bouge,
    Pas un pêcheur dans l’eau,
    Pas un falot.

    Seul, assis à la grève,
    Le grand lion soulève,
    Sur l’horizon serein,
    Son pied d’airain.

    Autour de lui, par groupes,
    Navires et chaloupes,
    Pareils à des hérons
    Couchés en ronds,

    Dorment sur l’eau qui fume,
    Et croisent dans la brume,
    En légers tourbillons,
    Leurs pavillons.

    La lune qui s’efface
    Couvre son front qui passe
    D’un nuage étoilé
    Demi-voilé.

    Ainsi, la dame abbesse
    De Sainte-Croix rabaisse
    Sa cape aux larges plis
    Sur son surplis.

    Et les palais antiques,
    Et les graves portiques,
    Et les blancs escaliers
    Des chevaliers,

    Et les ponts, et les rues,
    Et les mornes statues,
    Et le golfe mouvant
    Qui tremble au vent,

    Tout se tait, fors les gardes
    Aux longues hallebardes,
    Qui veillent aux créneaux
    Des arsenaux.

    Ah ! maintenant plus d’une
    Attend, au clair de lune,
    Quelque jeune muguet,
    L’oreille au guet.

    Pour le bal qu’on prépare,
    Plus d’une qui se pare,
    Met devant son miroir
    Le masque noir.

    Sur sa couche embaumée,
    La Vanina pâmée
    Presse encor son amant,
    En s’endormant ;

    Et Narcissa, la folle,
    Au fond de sa gondole,
    S’oublie en un festin
    Jusqu’au matin.

    Et qui, dans l’Italie,
    N’a son grain de folie ?
    Qui ne garde aux amours
    Ses plus beaux jours ?

    Laissons la vieille horloge,
    Au palais du vieux doge,
    Lui compter de ses nuits
    Les longs ennuis.

    Comptons plutôt, ma belle,
    Sur ta bouche rebelle
    Tant de baisers donnés…
    Ou pardonnés.

    Comptons plutôt tes charmes,
    Comptons les douces larmes,
    Qu’à nos yeux a coûté
    La volupté !

     

    Venise

    Premières poésies 1829 

    Alfred de MUSSET (1810-1857) 

     

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  •  

    Clin d'oeil à Jessy DASSONNEVILLE et son équipe

    le cirque FLAVIO ZAVATTA

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    le cirque FLAVIO ZAVATTA

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    Au CORAL

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  • URBEX BOLLENE - la vieille tuilerie

     

    avec Chris, Françoise, Danielle, MariO, Alexandre et Stéphane

    Clin d'oeil à Sylvie et à Sandra

    ↑ Clic pour la musique - ↓ Clic pour agrandir la photo    

    Le sentier est à moitié recouvert de mousses  Des herbes folles y caracolent en nombres  Quand vient le soir, des lucioles éclairent la pénombre  

    En voletant au dessus des turbulentes pousses  Oublié des hommes le vieux sentier de la forêt 

    Autrefois nombres de pèlerins allaient sur son chemin  Des hommes et des femmes y marchaient avec entrain

    Sans craindre de rencontrer des coupe-jarret  Mais l’usure et l’oubli ont traversé les âges 

    Leurs vénérations sont parties vers d’autres dieux  Sans la crainte des mauvais présages 

    Les chants des oiseaux remplacent leurs chants religieux  Une haie d’arbres, haute et griffue, protège l’asile 

    Quelques mulots s’y faufilent toujours agiles  Des choucas dans les hauteurs, jouent les vigiles 

    Prêts à crier aux moindres bruits indociles  Les hautes colonnes sont entourées de fleurs grimpantes 

    Quelques pierres du toit sont tombées brinquebalantes  Avec un roulement de tonnerre digne des enfers 

    Les nids des oiseaux seuls y prospèrent  Au fond du temple une vieille statue surveille la compagnie 

    C’est un géant fort et barbu, au regard doux des enfants  Dans sa main droite, un livre ouvert sur ses commandements 

    Un bâton serré dans sa main gauche de banni  Qui se souvient encore de lui ? de sa sagesse  ?

    Oublié des hommes, il se perd dans la paresse  Que les saisons s’écoulent comme une rivière  Pour le géant perdu dans son éthérée lumière.

    COBURITC- Le Temple Oublié - 15 juin 2017 
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  • LORSQUE L'ENFANT PARAIT....

     

    ↑ Clic pour la musique    -   BALLERINA - Klaus BADELT 

     

    L'ENFANT

    Lorsque l’enfant paraît, le cercle de famille 
    Applaudit à grands cris ; son doux regard qui brille 
    Fait briller tous les yeux, 
    Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être, 
    Se dérident soudain à voir l’enfant paraître, 
    Innocent et joyeux. 

    L'ENFANT


    Soit que juin ait verdi mon seuil, ou que novembre 
    Fasse autour d’un grand feu vacillant dans la chambre 
    Les chaises se toucher, 
    Quand l’enfant vient, la joie arrive et nous éclaire. 
    On rit, on se récrie, on l’appelle, et sa mère 
    Tremble à le voir marcher. 

    L'ENFANT


    Quelquefois nous parlons, en remuant la flamme, 
    De patrie et de Dieu, des poètes, de l’âme 
    Qui s’élève en priant ; 
    L’enfant paraît, adieu le ciel et la patrie 
    Et les poëtes saints ! la grave causerie 
    S’arrête en souriant. 

    L'ENFANT


    La nuit, quand l’homme dort, quand l’esprit rêve, à l’heure 
    Où l’on entend gémir, comme une voix qui pleure, 
    L’onde entre les roseaux, 
    Si l’aube tout à coup là-bas luit comme un phare, 
    Sa clarté dans les champs éveille une fanfare 
    De cloches et d’oiseaux ! 

    L'ENFANT


    Enfant, vous êtes l’aube et mon âme est la plaine 
    Qui des plus douces fleurs embaume son haleine 
    Quand vous la respirez ;

    Mon âme est la forêt dont les sombres ramures

    S’emplissent pour vous seul de suaves murmures

    Et de rayons dorés ! 

    L'ENFANT


    Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies, 
    Car vos petites mains, joyeuses et bénies 
    N’ont point mal fait encor ; 
    Jamais vos jeunes pas n’ont touché notre fange ; 
    Tête sacrée ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange 
    À l’auréole d’or ! 

    L'ENFANT


    Vous êtes parmi nous la colombe de l’arche. 
    Vos pieds tendres et purs n’ont point l’âge où l’on marche ; 
    Vos ailes sont d’azur. 
    Sans le comprendre encor, vous regardez le monde. 
    Double virginité ! corps où rien n’est immonde, 
    Âme où rien n’est impur ! 

    L'ENFANT


    Il est si beau, l’enfant, avec son doux sourire, 
    Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire, 
    Ses pleurs vite apaisés, 
    Laissant errer sa vue étonnée et ravie, 
    Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie 
    Et sa bouche aux baisers ! 

    Seigneur ! préservez-moi, préservez ceux que j’aime,  Frères, parents, amis, et mes ennemis même  Dans le mal triomphants,  De jamais voir, Seigneur ! l’été sans fleurs vermeilles,  La cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles, la maison sans enfants.

    Victor HUGO - les Feuilles d'Automne

    18 mai 1830 

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  • Je dédie cet article à la mairie d'Etoile, au Comité des Fêtes, à toutes les célébrités et à tous les anonymes qui ont contribué à la fabrication des chars (ne serait ce qu'au froissage d'UNE rose)

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    Dans le DAUPHINE LIBERE du 23/03/2017 : 

    10 H 30 : L’énorme fumée noire est visible de loin. Depuis environ 10 heures ce jeudi, un incendie a lieu au sein de l’entreprise Palbox-France à Pierrelatte. Située dans la zone du Pont Noir, cette société est spécialisée dans la fabrication d’emballages en plastique. Toute parole, Toute drôlerie,  

    Les sapeurs-pompiers tentent de limiter la propagation des flammes. Par mesure de précaution, des mesures de confinement ont été prises dans les établissements scolaires de la ville.

    Qu’il crache hors sa bouche d’incendie assiégée Est comme la prostituée nue qui D’une maison publique en feu est jetée.

    11 H 26 : Actuellement, 75 sapeurs-pompiers (et plus de 30 véhicules) venus de différents centres de secours de la Drôme, mais également de l’Ardèche et du Nord-Vaucluse sont mobilisés.

    Toute une gent va reniflant : — « Ça sent le brûlé ». On fait venir… qui ?… je ne sais : Des rutilants, Avec des casques !

    Par ailleurs, les sapeurs-pompiers, saturés d'appels concernant ce sinistre, demandent "à la population de ne pas composer le 18 pour le signaler".

    Inutiles, les bottes de géant ! Aux sapeurs-pompiers allez disant : Sur un cœur montez non pas avec des casques, mais des caresses !

    11 H 37 : Les sapeurs-pompiers luttent contre l’incendie afin d’éviter la propagation des flammes à un bâtiment de 3000 m² annexe à l’usine. Les secours demandent à la population de ne pas s’approcher de la zone industrielle des Faveyrolles pour ne pas gêner les opérations.

     Un véhicule de la mairie circule aussi depuis 30 minutes dans les rues de la ville afin de demander aux habitants de rester confinés à l’intérieur le temps que les fumées se dissipent. 

    C’est moi l’incendie : L’amas de larmes dans mes yeux, je le vide en barils.

    Il faut noter aussi que depuis 9 heures 45, la circulation des trains a été interrompue sur les lignes TGV et classiques. L’entreprise Palbox-France se situe en bordure des voies ferrées. Plus aucun train ne circule actuellement entre Avignon et Valence sur la ligne LGV Méditerranée.

    Qu’on me permette sur mes côtes de m’arc-bouter : Je vais sauter. Je vais sauter. Je vais sauter. Je vais sauter. Les pompiers à terre ont croulé. On ne peut hors du cœur sauter.

    12 H :  Jusqu’à 3 heures de retard pour un TGV bloqué à Valence. La ligne LGV Méditerranée toujours coupée. 

    Sur le visage tout brasier Un géant baiser carbonisé Hors la fissure des lèvres crevassées S’élance, grandit en flamme.

    12 H 15 : Les flammes se propagent à un bâtiment de 3 000 m² de la société impactée. Plus de 90 sapeurs-pompiers sont mobilisés. 

    Maman Je ne puis avoir de chant. Dans le chœur du cœur les stalles prennent feu. Embrasées, des figures de chiffres et de mots, Hors les murs du cerveau Tels des bambins hors d’un édifice d’incendie, Font le saut. 

    12 H 30 : Levée des mesures de confinement dans les écoles, vers un retour du trafic SNCF

    Ainsi l’effroi De ne pouvoir aux nues accrocher les doigts À suspendu Les bras en flamme du Lusitania.

    13 H 12 : L’usine Palbox-France, dans lequel s’est déroulé l’incendie, est installé à Pierrelatte depuis 2003. La direction du site, sur lequel travaille une douzaine de salariés chaque jour, en comptant les intérimaires, est basée en Italie. 

    Ô mon dernier cri, Quoi que soit ce que tu cries Gémis dans les siècles que je suis en incendie !

    Vladimir MAIAKOVSKI - Quatre poètes russes

    (07/07/1893-14/04/1930)

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    Regardez les branches,

    Comme elles sont blanches.

    Il neige des fleurs,

    Riant sous la pluie,

    Le soleil essuie

    Les saules en pleurs,

    Et le ciel reflète

    Dans la violette

    Ses pures couleurs.

    La mouche ouvre l'aile,

    Et la demoiselle

    Aux prunelles d'or,

    Au corset de guêpe,

    Dépliant son crêpe,

    A repris l'essor.

    L'eau gaiement babille,

    Le goujon frétille :

     

    Un printemps encore.

     

    Théophile GAUTIER

    1811-1872

     

     

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  • ROSSOLIS DU CAP

    Classification
    Règne Plantae
    Division Magnoliophyta
    Classe Magnoliopsida
    Ordre Nepenthales
    Famille Droseraceae
    Genre Drosera

    Nom binominal

    Drosera capensis
    L.1753

    Classification phylogénétique

    Ordre Caryophyllales
    Famille Droseraceae

     

    ROSSOLIS DU CAP

    Drosera capensis est une espèce végétale de la famille des Droseraceae. C'est une plante carnivore des marais d'Afrique du Sud. On la trouve plutôt au sud-ouest du Cap ; le climat y est tempéré et humide.

    Il a été démontré que le régime carnivore des droséras n'est pas un simple régime de substitution : se nourrir de proies augmente aussi la photosynthèse de cette espèce

    ROSSOLIS DU CAPDescription

     Plante vivace, terrestre, dont il existe plusieurs formes et variétés. Sa taille varie entre 10 et 25 cmDrosera capensis est l'une des deux plantes carnivores les plus communes (avec la dionée), car on la trouve facilement en jardinerie.

    ROSSOLIS DU CAP

    Deux variétés de cette plante sont commercialisées : la forme type qui possède une glu rouge et des fleurs de couleur magenta, et la forme "alba" qui possède une glu et des fleurs blanches. Ces deux formes sont toutes les deux très faciles à cultiver et elles ont, en plus, une très bonne germination.

    ROSSOLIS DU CAP

    Les feuilles sont linéaires et pétiolées, de 8 mm de large, et recouvertes de poils glanduleux translucides collants qui sont des pièges redoutables pour les insectes.

    ROSSOLIS DU CAP

    Chaque plante adulte produit, de mai à octobre, des hampes florales pouvant atteindre 25 cm. Chacune de ces hampes florales porte jusqu'à 20 petites fleurs magenta qui s'ouvriront de façon progressive. Les fleurs étant auto-fécondes, elles libéreront des dizaines de fines graines noires, que l'on peut semer au printemps.

    ROSSOLIS DU CAP

    Culture

     

    Ce droséra croît sous un cimat tempéré humide et c'est en plain soleil qu'il montrera l'étendue de sa splendeur. Le substrat idéal est composé de 70 % de tourbe blonde et de 30 % de sable non calcaire. La température idéale varie entre 5 et 15 °C l'hiver et entre 20 et 40 °Cl'été, pour une hygrométrie de 40 à 80 %. Il faut maintenir le sol humide toute l’année au moyen de la présence d’une soucoupe sous le pot, mais il faut réduire l'arrosage et enlever la soucoupe en hiver.

    ROSSOLIS DU CAP

    Une humidité ambiante élevée permet la conservation du mucilage. Une exposition en plein soleil lui convient parfaitement, bien qu'un endroit un peu moins ensoleillé puisse convenir.La multiplication peut se faire par semis ou par bouture de feuilles et/ou de racines.

    Article magistralement pompé sur wikipedia.org/wiki/Drosera_capensis

    Nos 3 droséras se nomment respectivement Méduse, Euryale et Sthéno.

    Les moucherons n'y résistent pas....

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    Viens dans ma maison, vierge provençale   qui as rêvé l'amour et ne le connais pas.

    De mon seuil toujours ouvert comme un nid tu verras   passer les oiseaux des pays lointains, à grands coups d'ailes. 

     

    Viens, la maison est blanche comme un lys de mer ;   Tout t'appartiendra : voici les clefs de la panetière, 

    la table de noyer, le pétrin, les chaises,   la grande armoire a le parfum du romain. 

     

    Si la maison est petite, je suis roi d'un grand royaume :   (fais-moi un baiser d'amour, donne-moi ton anneau)

    je veux te conquérir des royaumes si beaux    qu'on ne parle plus des rois d'Arles ou de Dom Jaime.  

     

    Je suis roi. J'ai des juments là-bas vers le golfe,   maître d'un troupeau de taureaux avec ses boeufs conducteurs,

    et j'ai des brebis, les pâtres nourrisseurs    me gardent mille agneaux au milieu de la Crau. 

     

    Les vagues de la mer, qui baignent mes rivages    chantent comme une voix de l'aube au crépuscule ; 

    le grand soleil de mon pays fait éclore    en l'air, de bleus étangs et des sources de mirage.

     

    Viens, je te donnerai mon plus beau cheval,    il est blanc comme la neige, doux comme un enfant, 

    tu le pousseras, tu verras au choc de ses sabots    l'eau des marais rejaillir comme une flamme.

     

    La nuit, en écoutant l'écho des clarines,    la voix des gardeurs et le cri de mes taureaux, 

    nous irons au clair de lune vers la maison    et je t'apprendrai le nom des bêtes et des étoiles.

     

    Hors des lois et des villes, Dieu m'a fait roi ;    si je suis agenouillé aux pieds d'une fillette, 

    c'est que sa volonté pour te plaire me donne    la beauté des jeunes gens et la sagesse des vieillards. 

    La Gardiane - Chants palustres

    Joseph d'ARBAUD (1874-1950)

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    Entrez ici de votre plein gré et laissez-y un peu de la joie que vous y apportez.

    LOVE REMEMBERED

    Veuillez m'excuser de ne pas me joindre à vous mais j'ai déjà copieusement diné, et je ne bois jamais... de vin.

    vous serez comme moi condamnée à errer dans les ombres de l'Enfer pour toute l'éternité.

    LOVE REMEMBERED

    Emmenez-moi loin de ce monde de mort.

    LOVE REMEMBERED

    Vos associés tiennent vos talents en haute estime. Ils disent que vous êtes un homme de bon... goût.

    LOVE REMEMBERED

    Je vous aime trop pour vous damner.

    LOVE REMEMBERED

    LOVE REMEMBERED

    L'absinthe est l'aphrodisiaque de l'âme. La petite fée verte qui vit dans absinthe convoite votre âme.

    L'absinthe est l'aphrodisiaque de l'âme. La petite fée verte qui vit dans absinthe convoite votre âme.

    LOVE REMEMBERED

    LOVE REMEMBERED

    Ne laissez ni vos yeux voir, ni vos oreilles entendre, ce que vous-mêmes ne pouvez comprendre.

    LOVE REMEMBERED

    Oui, elle a beaucoup souffert mais on lui a coupé la tête et enfoncé un pieu dans le cœur et on l'a brûlée et elle a enfin trouvé la paix.

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    L'ART K2

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